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Ne pas rater le Nouvel An chinois quitte à prendre l’avion

Devant les aléas du transport maritime impacté par les attaques de bateaux en mer Rouge (V&S News consacrera un dossier à ce sujet la semaine prochaine), les comportements des négociants varient selon les besoins des clients, les flux, l’état des stocks à destination, d’autant qu’à la veille des célébrations du Nouvel An chinois, le 10 février, l’activité s’arrête pour ne reprendre qu’une semaine plus tard. « Les expéditions cessent à compter du 3 février pour ne reprendre qu’à partir du 20 février », souligne François Soulet de Brugière, président de l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) Nouvelle-Aquitaine. C’est donc la dernière ligne droite pour ne pas rater les fêtes, comme l’explique Jean-Yves Astouin, directeur général de Provence Astouin, dont l’activité est tournée vers l’export à 90%. « Pour le Nouvel An asiatique, les navires appareillent seulement maintenant, soit avec quasiment dix jours de retard. Pour les vins haut de gamme, nous utilisons l’avion, avec des taux de fret qui explosent. Les vins moyen de gamme prennent la mer et nous croisons les doigts pour que la marchandise arrive à temps », détaille le transporteur, président de la FNTR en PACA. L’entreprise d’Eyragues assure la collecte dans les domaines viticoles de France. Palettisé et stocké dans son entrepôt, le vin est ensuite empoté dans des conteneurs avant d’être conduit au port de Fos dès que le navire s’annonce. « Le délai de navigation de 11 jours entraîne des dysfonctionnements complémentaires. Au total, ce sont trois semaines de perturbation. Les 15 et 16 janvier nous avions entre 8 et 10 conteneurs de vins empotés par jour et nous sommes montés à 18 conteneurs le 22 janvier. Nous avons chargé 60 conteneurs en trois jours au lieu d’une semaine », détaille-t-il.  « La majorité décide d’expédier quand même car ils ont besoin de facturer. Il faut que la marchandise soit expédiée et ce surcoût est relatif ramené au prix d’une bouteille, sachant qu’un conteneur en referme 14 000 ! », commente Clément Desbois, directeur commercial d’Hillebrand Gori, basé à Bordeaux.

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