Le « quick commerce » gagne aussi le BtoB

À l’instar des consommateurs lambda, les clients parisiens (CHR, cavistes, etc.) du logisticien Dartess sont de plus en plus pressés. « Beaucoup ne comprennent pas que certaines livraisons prennent jusqu’à 72 heures, confirme Rémi You, directeur du développement et de l’innovation du groupe spécialisé dans le conditionnement et la logistique des V&S. Nous avions connu le même phénomène lors du développement du e-commerce avec des demandes de livraison sous 24 heures. » Livrer un café ou un restaurant en un temps record est d’autant plus problématique que « tous veulent l’être entre 9h15 et 10h30, avant le coup de feu ». Faute de place pour stocker les produits, les commandes se font sur généralement de petits volumes, ce qui implique plus de tournées régulières. Pour livrer les cavistes qui, à la faveur de la crise sanitaire, sont de plus en plus nombreux à avoir ouvert un site de vente en ligne, Dartess a été contraint d’adapter son outil logistique (informatique, chaînes de tri, organisation, etc.) afin d’être en mesure de livrer des palettes panachées.