LOGISTIQUE
La logistique des vins et spiritueux vue par Hillebrand Gori France
Entretien avec Clément Desbois, responsable des ventes secteur boissons alcoolisées.
Comment se déroule le rapprochement de Hillebrand avec Giorgio Gori ?
C.D. : Il s’est effectué progressivement, d’abord en Asie, puis en Europe, pour se terminer en mars 2023 en Amérique du Nord. Hillebrand Gori conservera une certaine indépendance en raison de sa forte spécialisation dans les boissons alcoolisées et offrira de nouveaux services en s’appuyant sur l’expertise du réseau express BtoC de notre maison mère DHL.
La logistique des vins et spiritueux s’améliore-t-elle ?
C.D. : Les taux de fret évoluent à la baisse car les volumes globaux des échanges mondiaux sont à la baisse. On retrouve de la capacité, avec une tendance à la normalisation des frais et des délais. Je suis confiant pour l’avenir car beaucoup de bateaux commandés vont entrer en service dans les 12 à 18 prochains mois, ce qui élargira l’offre.
La décarbonation du transport est-elle un sujet pour vos clients ?
C.D. : Le transport est un poste très important du bilan carbone des V&S. De notre côté, nous sommes en train de faire le bilan de nos structures et réseaux pour optimiser les offres alternatives. Nous allons systématiquement proposer plusieurs options à nos clients en indiquant à chaque fois les émissions de CO2 correspondantes. Toutefois, à date, les marques n’acceptent pas le surcoût des offres moins-disantes en CO2. Nous restons donc à l’écoute des évolutions techniques. La marine à voile en est une. Ses contraintes de temps de transport plus longs sont aisées à anticiper, mais son développement dépend de décisions à prendre dès aujourd’hui afin de garantir un minimum de charges aux armateurs qui construisent ces bateaux.
Comment se déroule le rapprochement de Hillebrand avec Giorgio Gori ?
C.D. : Il s’est effectué progressivement, d’abord en Asie, puis en Europe, pour se terminer en mars 2023 en Amérique du Nord. Hillebrand Gori conservera une certaine indépendance en raison de sa forte spécialisation dans les boissons alcoolisées et offrira de nouveaux services en s’appuyant sur l’expertise du réseau express BtoC de notre maison mère DHL.
La logistique des vins et spiritueux s’améliore-t-elle ?
C.D. : Les taux de fret évoluent à la baisse car les volumes globaux des échanges mondiaux sont à la baisse. On retrouve de la capacité, avec une tendance à la normalisation des frais et des délais. Je suis confiant pour l’avenir car beaucoup de bateaux commandés vont entrer en service dans les 12 à 18 prochains mois, ce qui élargira l’offre.
La décarbonation du transport est-elle un sujet pour vos clients ?
C.D. : Le transport est un poste très important du bilan carbone des V&S. De notre côté, nous sommes en train de faire le bilan de nos structures et réseaux pour optimiser les offres alternatives. Nous allons systématiquement proposer plusieurs options à nos clients en indiquant à chaque fois les émissions de CO2 correspondantes. Toutefois, à date, les marques n’acceptent pas le surcoût des offres moins-disantes en CO2. Nous restons donc à l’écoute des évolutions techniques. La marine à voile en est une. Ses contraintes de temps de transport plus longs sont aisées à anticiper, mais son développement dépend de décisions à prendre dès aujourd’hui afin de garantir un minimum de charges aux armateurs qui construisent ces bateaux.